Haïti détiendrait-elle le secret de la pierre philosophale?
Publier par Le nouvelliste 19 decembre 2008!
« Il est dit que, parmi les survivances de l’Atlantide, il y a une île qui en conserve beaucoup la mémoire. Cette île n’est autre qu’Haïti qui, la seule, possède le secret de la zombification. Car plusieurs peuples de par le monde peuvent mettre fin à la vie, mais seuls les initiés haïtiens sont capables de faire revivre des individus déjà tués par des procédés connus d’eux seuls. Secrets et procédés qui remontent à la crucifixion de Jésus. » Louis Anthony Dauphin parle de l’histoire non officielle du pays. Il remonte à Christophe Colomb, qui y était venu chercher la pierre philosophale.Il argumente sur les Vierges noires et blanches qui, selon le chercheur, peuvent opérer des miracles pour libérer Haïti, dite la matrice de la terre, de ses envahisseurs modernes…
Le Nouvelliste : Depuis quelques mois vous publiez dans Le Nouvelliste des textes sur le Continent Atlantide. Vous parlez aussi du Triangle des Bermudes, de Lavilokan, des Vierges noires et blanches, des grottes d’Haïti qui cacheraient des richesses inouïes. On s’intéresse à ces textes. Certains, par contre, relèvent qu’il y a dans vos approches un étrange mélange de mystère et de science. Voulez-vous nous faire découvrir une autre dimension de la recherche dans le domaine de l’anthropologie haïtienne ?
Louis Anthony Dauphin : Je suis tombé sur la question de l’Atlantide à partir d’un constat et d’une prise de conscience face à cette descente aux enfers dont notre pays est l’objet. A l’heure qu’il est, Haïti souffre de tous les maux d’Israël : insécurité, chômage, kidnapping, misère, mauvaise gouvernance, épidémies, l’occupation du territoire, la lente disparition des classes moyennes, enfin, et surtout, la démission de la classe politique et des élites toutes tendances confondues. Autant de fléaux qui entravent la marche de la nation et nuisent énormément à la résurgence de l’Atlantide qui, selon les prophéties, doit refaire surface et mystiquement et géographiquement. A ce moment-là, on aura six continents. Cette prédiction sera accompli en faveur d’Haïti : Aux derniers temps, le premier sera le dernier et le dernier sera le premier.
La mémoire de l’Atlantide
L.N. : Vous n’êtes pas un archéologue, donc il y a des recherches de terrain que vous n’avez pas concrètement faites. Cependant, votre discours fascine divers lecteurs. Où avez-vous trouvé l’articulation qui vous permet de croire à la remontée éventuelle d’une grande civilisation dont on dit qu’elle avait disparu en partie par une mauvaise manipulation d’énergies qui a provoqué un grand cataclysme ?
L.A.D. : Comme je l’ai déjà souligné au cours de mes articles, ce travail embrasse plusieurs disciplines à la fois : l’histoire, la géographie, la géologie, l’archéologie, la paléontologie, la spéléologie sans négliger l’aspect ésotérique et mystique. En un mot, ce travail est scientifique et mystique. Il embrasse tout. Car tout est dans tout. La vie n’est-elle pas faite de mystères ? On a le mystère de la création du monde, le mystère de la mort et de la résurrection du Christ et de son retour glorieux. En essayant d’exhumer l’Atlantide, ce continent disparu à l’emplacement duquel se trouve l’océan atlantique, et pour cause, j’ai pu me rendre compte que cette question n’est plus un mythe. C’est une pure réalité. Il faut reconnaître que le célèbre philosophe grec Platon, disciple de Socrate, est le premier à faire état de l’existence de l’Atlantide, Atlantis comme il le désignait, dans son Traité de politique intitulé La République. Dans deux dialogues, il conta le récit d’une île continent qui a été le berceau d’une civilisation extraordinaire et le foyer d’un vaste empire qui avait disparu à la suite d’un grand cataclysme. Lui même a puisé ses renseignements de Solon, ce grand législateur grec qui, au cours d’un voyage en Egypte, a recueilli des informations des prêtres égyptiens qui lui parlèrent de la richesse, de la splendeur de cette civilisation qui étendait son pouvoir presque à l’échelle de la planète. Cette civilisation a été effondrée par la faute de ses élites qui pratiquaient ouvertement la magie noire et les sacrifices humains.
L.N. : Nous allons nous étendre un peu sur ce que vous appelez les mystères de la mort et de la résurrection. Selon des données scientifiques, on signale que des passages entiers de la Bible sont des phénomènes animiques et non historiques. Ils seraient des exemples dans l’histoire de l’humanité. Le phénomène de la mort et de la résurrection est très connu dans le vaudou. Il n’y a pas de civilisation sans un mythe fondateur. Telle est le cas de la cérémonie du Bois-Caïman. Quand vous parlez de magie noire, ne reprenez vous pas une certaine approche dualiste qui vient de l’occident chrétien ? Pensez-vous que des pratiques dites magiques peuvent ébranler une civilisation ?
L.A.D. : La Bible, le livre des livres, n’est pas le seul livre sacré. Presque toutes les civilisations ont le leur. A telle enseigne que toutes ou presque elles font état d’un déluge universel ou d’une disparition d’une partie de la terre. Les chinois, les hindous, les civilisations précolombiennes ont leur propre lecture. Chez nous en Haïti, si vous allez à Saint Grégoire , dans les hauteurs de Fonds-des-Nègres, dans le Département des Nippes, vous rencontrerez plus d’une centaine de grottes et de chambrettes taillées dans la pierre avec la statue du Saint Grégoire en dessus et vous trouverez des paysans, ne sachant ni lire ni écrire, ignorant tout le b a ba de la Bible qui vous parle de Noé, du Déluge. C’est la preuve que non seulement le Déluge avait eu lieu véritablement et qu’elle s’apparente à la destruction de l’Atlantide. Car, la véritable cause de la disparition des Atlantes, c’est parce qu’ils voulaient se mesurer à Dieu. Il est dit que, parmi les survivances de l’Atlantide, il y a une île qui en conserve beaucoup la mémoire. Cette île n’est autre qu’Haïti qui, la seule, possède le secret de la zombification. Car, plusieurs peuples de par le monde peuvent tuer, mais seuls les haïtiens sont capables de faire revivre des individus déjà tués par des procédés connus d’eux seul. Secrets et procédés qui remonte à la crucifixion de Jésus.
Jésus noir
L.N. : Dans une interview que j’ai eue avec un chercheur connu, le Dr Daniel Mathurin, il a laissé croire qu’il y avait un Jésus noir dans l’histoire de l’Atlantide. Que pouvez-vous en dire ?
L.A.D. : Parler de Jésus c’est parler du peuple juif qui, lui même, a une origine commune avec les haïtiens. Ils sont un seul et même peuple. Il faut rappeler : lorsque les juifs étaient en captivité en Babylone, parmi les 12 tribus dix ont répondu à l’appel du prophète Esdras qui exécutaient l’ordre de l’Eternel. Les deux autres n’ont pas obéi. Elles ne sont autres que nous, les haïtiens. C’est pourquoi on trouve dans le sud d’Haïti beaucoup d’endroits et de localités qui portent des noms bibliques, le Mont Sinaï, à Port-Salut. Christophe Colomb, qui était un templier et qui savait où il allait, ne disait-il pas au cacique Guacanagaric , en foulant la terre d’Ayiti, Quisqueya ou Bohio : » Où sont le temple et le mont du Christ, Monte Cristi ? » Haïti n’est-elle pas le berceau de l’Atlantide ? Le lieu privilégié du Jardin d’Eden ?
L.N. : Vous parliez plus haut de mémoire de l’Atlantide dont notre pays détiendrait le secret. Certains , après de longues recherches, ont fini par déduire que notre terre serait une bibliothèque akashique qui emmagasinerait des savoirs très anciens. Y croyez-vous ? Comment s’opère cette accumulation de savoirs ?
Agartha, Lavilokan, Ram Krisna…
L.A.D. : J’y crois fermement. D’ailleurs le Comte de St Germain, de qui Voltaire disait : « C’est un homme qui sait tout et qui ne meurt jamais » en a fait état dans ses récits voilés où il parlait de l’Agartha au Tibet, des archives mystiques de l’humanité dont Haïti serait la détentrice. Lavilokan qui est en contact direct avec le Ram Krisna de l’Inde n’est-elle pas l’un des plus hauts lieux mystiques du monde, si ce n’est le plus grand, au dire des moines tibétains ? N’est-elle pas la réplique locale du temple de Salomon à Jérusalem parce qu’elle contient le lieu saint et le lieu trois fois saint où nul humain ne peut pénétrer ? A l’exception du grand prêtre Déka quand il est possédé! Il est l’équivalent du Grand sacrificateur tel que le décrit la Bible. D’ailleurs, deux prêtres français qui ont commis l’imprudence de fouler le sol sacré de Lavilokan, lors de la campagne dite de rejetés, ont péri en mer le même jour en se rendant à l’ile de la Tortue le même jour et les objets, indûment enlevés, sont retournés à leur place indemnes. Cependant, Laviokan n’est pas ce temple dont parla Christophe Colomb et dont l’identité ne lui a pas été révélée. Il est tout autre, est souterrain, et situé à Morne Dorima, non loin de Port-de-Paix. Il contient treize portes et donne sur les treize facades du monde. Le chiffre 13 ayant sa valeur propre valeur en kabbale et en numérologie, chiffre tant redouté par les américains.
Des grottes et autres tunnels…
L.N. : Il y a le plan physique avec les richesses du territoire et ses secrets. Il y a aussi, sur un plan plus subtil, les pouvoirs encore inconnus de l’énergie mentale. Il nous semble que la pierre philosophale qui n’a jamais été trouvée serait dans une dimension plus haute que le plan matériel. Si Haïti constitue les archives de l’humanité, serions-nous en possession de cette richesse tant convoitée par beaucoup de sociétés secrètes et des milieux scientifiques contemporains ?
L.A.D. : Haïti, cette terre des Atlantes, terre chérie de La Vierge, d’Isis,d’ Aset,de la Vierge noire ou blanche, recèle de nombreuses grottes dont Marie Jeanne à Port-a-Piment dans le Sud qui serait relié par un tunnel jusqu’au Mexique et même à la presqu’île du Yucatan, la Voûte des Trois Mamelles, Marie Gauvin, La Foret , Arc-en-Ciel dans la Grand’Anse, la Grotte Au Bassin à l’île de la Tortue qui contient un temple pyramide aussi étendu que la grande pyramide d’Egypte et qui renferme également un temple solaire situé sous la mer et non sur la terre ferme et qui est illuminé 24 heures sur 24… Citons : St Grégoire dans les Nippes, les grottes du Dondon qui sont reliées à la Grotte de Saint Raphaël ,à la Grotte de Plaisance et aux Grottes de Saint Michel de l’Attalaye ; Jean Zinga à Marchand Dessalines qui est reliée au Fort de la Crète à Pierrot, aux Gonaïves , A Trou Bondie dans les hauteurs de Port-de-Paix qui, elle-même, est reliée à la Grotte aux Bassin à l’île de la Tortue ; les Grottes de Thomonde, les deux Grottes de Marigot et la Grotte de Meyer dans le Sud-Est…
L.N. : Qu’est ce qu’il en est de la pierre philosophale ?
L.A.D. : Il ne fait point de doute que notre pays détient effectivement la pierre philosophale que les Atlantes nous ont légué en héritage et dont le prophète Nostradamus a longuement parlé. C’est cette pierre que recherchait Christophe Colomb et que les « faux amis d’Haïti » veulent s’approprier en nous imposant cette occupation masquée sous sa forme politique.
L.N. : C’est quoi la pierre philosophale ?
L.A.D. : Elle a plusieurs vertus. Originellement, on dit qu’elle peut faire changer tous les métaux en or. Mais, elle est plus que cela. Elle confère le don de l’élixir, de la longévité, de la voyance, de la transmutation…
L.N. : Avant d’en venir aux Vierges et à ce que représente le principe féminin dans notre culture, soulignons que certains anthropologues et écrivains haïtiens auraient trouvé cette dite pierre dans des rituels de feu, des cérémonies dédiées à Ogun Feray. Jacques Roumain l’aurait identifié, dans sa vertu de communication,avec l’allégorie de l’eau de Fonds-Rouge avec Gouverneurs de la Rosée…
L.A.D. : Ogun est identifié à Vulcain, le dieu des forgerons, à Saint Jacques Majeur. Bien que moi, personnellement, je ne crois pas dans le syncrétisme catholico/vodou. Ce n’est pas prouvé. Le vodou, ayant existé avant la religion catholique, est la religion originelle avec ses nombreuses variantes atlantes, indiennes, africaines, haïtiennes et autres.
L’éternelle figure de la mère
L.N. Vous soulignez aussi dans vos approches l’importance des Vierges. On présente souvent Haïti comme une matrice. Pourquoi la figure de la mère est-elle si présente dans notre mentalité collective ?
L.A.D. De même que toutes les mères sont les mèmes, de même toutes les Vierges, noires ou blanches ou les nombreuses « Notre Dame » sont toutes une même et unique personne : La sainte Vierge Marie revêtant divers aspects et dénominations suivant les circonstances, les lieux, les pays. Les Vierges noires ne sont autres que la représentation de Eve, Isis, Aset, les filles de Loth. Isis ne dit-elle pas : « Aucun humain n’a encore soulevé mon voile, je suis une partout »?
L.N. : Elles seraient toutes liées au principe lunaire. Au jardin des Oliviers, Jésus aurait vu la lune en priant son père. Certains pasteurs affirmeraient que ces Vierges seraient toutes venues de Jezabel, qui serait un principe de sensualité et de religiosité ? Qu’en dites vous ?
L.A.D. : C’est faux et archi faux. Ces Vierges n’ont rien à voir avec la fameuse Jézabel rencontrée dans l’ancien testament et qui était étrangère au peuple juif. Les pasteurs protestants qui parlent du Royaume des cieux et du retour fictif et hypothétique de Jésus Christ ne peuvent pas appréhender certains mystères, car Martin Luther n’était qu’un simple moine et non un évêque. N’ayant pas atteint la plénitude du sacerdoce, il ne pouvait pas, dans sa Réforme, percer certains mystères de la vérité qui est une et universelle. Vérité que détient l’Eglise catholique. A ce propos, le Christ disait : « Au dernier temps la vérité nous affranchira ». C’est à ce travail que je m’attèle en exhumant la question de l’Atlantide qui est purement biblique et qui se trouve décrite dans l’Apocalypse 21 verset 1 à 5 parlant d’un « nouveau ciel et d’une nouvelle terre ».
La fille qui s’ignore
L.N. : On dit aussi quelque part dans la Bible : « Ils viendront de toutes les nations pour l’adorer ». Ils sont plusieurs chez nous, les soldats. Qu’est ce qu’ils viennent adorer ?
L.A.D. : Comme je l’avait dit dans le précédant article : la Vierge-Miracle à Saut d’Eau, qui vous explique ce qu’est l’Atlantide, peut vous dire ce que Jésus a fait dans ce pays d’Haïti, terre des Atlantes, où il est né précisément. Il s’apprête à faire en Haïti le plus éclatant des miracles jamais vus nulle part ailleurs. Il s’évidente que notre pays est voué à un destin messianique, qu’il est appelé à occuper un rôle de premier plan tel que stipulé dans cette prophétie : le premier sera le dernier et le dernier sera le premier. C’est ce qui explique tout cet acharnement et toutes ces convoitises de la communauté internationale représentée par la Minustah qui a échoué en Haïti à l’égal de toutes les missions des Nations Unies.
L.N. : C’est quand même un pays de paradoxes. D’un côté il y a les incertitudes du délabrement, d’autres diraient le « démembré », de l’autre il y a les richesses que vous avez mentionnées. Comment expliquer ces convoitises internationales face à un pays physiquement en plein chaos ?
L.A.D. : Haïti est comme une grande fille qui s’ignore. Elle ne prend pas conscience de ce qu’elle représente et de l’immensité de ses richesses. Il est du devoir de tous les haïtiens de bonne volonté, de toutes les forces vives de travailler à son relèvement, de s’unir pour ne pas être constamment l’objet des occupations répétées comme il a été le cas pour le peuple juif qui s’est ressaisi et a fondé l’Etat d’Israël avec l’aide, bien sûr, d’Haïti dont le vote a été déterminant à la tribune des Nations Unies en 1948.
Propos recueillis par Pierre Clitandre
Brève biographie de Louis Anthony Dauphin: Ancien officier des F.A.D.H. Etudes en Droit et Communication sociale, pratique le journalisme depuis une vingtaine d’années, spécialiste en Relations internationales, sociologue chercheur et maître-conférencier,a suivi des stages et séminaires à Porto-Rico et Glynco,Georgia,USA.Catholique pratiquant et spiritualiste.Tel: 3526-4245
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