Dakar, je ne te hais point
Ce n’est pas un poisson d’avril, c’est bien une réalité. Le mois d’avril est bel et bien consacré à Dakar de manière officieuse ou officielle, par les blogueurs et blogueuses du Monodoblog. En effet, du 6 au 14 avril dernier une cinquantaine de jeunes blogueurs, venant des Amériques, des Caraïbes et de l’Afrique se sont réunis au Sénégal pour une formation aux techniques du journalisme 2.0 et sur les réseaux sociaux.
C’est pour la deuxième fois de suite, j’ai loupé une formation de Mondoblog à Dakar. Comme si cette charmante fille, ne souhaite pas honorer ma demande en mariage. Oh non ma Dakar chérie. Laisse-moi découvrir ce sable fin qui garde l’empreinte de tes pas, dont parle l’un de tes conquêtes.
Quand ce n’est pas une question de visa à l’ambassade de France, qui rattache le lien entre toi et tes fils de l’autre coté du monde, c’est bêtement une question de validité d’un passeport, qui m’empêche de voir ta nudité. Comment un citoyen du monde peut ne pas avoir son passeport à jour, m’avait scandé un ami camerounais qui est en mission en Haïti. Clément Bavoua, souhaiterait vivement que je fasse ce voyage. Mais il ne pouvait pas comprendre, qu’il faut au moins un mois pour le commun des mortels de renouveler un passeport en toute urgences dans ce pays. Dakar, Combien de temps encore dois-je attendre pour te dire Nangadef (comment ça va) ma chérie, et que tu me répondras Mangifi (ça va bien) trésor !
En effet, je ne suis pas seul dans cette situation, car mon binôme, Jérome Osman a inutilement un visa Schengen sur son passeport, mais qui ne l’autorise pas vraiment a effectué ce voyage. Donc, tout comme moi, il a raté la formation. Mais ce n’est pas si grave que cela, Dakar ne nous a finalement pas filé un mauvais coton. Car, un enfant de notre race, Wilney Taris lui a été honoré de savourer la beauté de cette terre qui a vu naitre bon nombre de nos ancêtres.
A dire vrai, la terre d’Afrique est l’endroit privilégié, où tout bon citoyen haïtien digne de ce nom souhaite passer au moins une douce nuit comme un enfant, dans le berceau de l’humanité. Dakar, je ne te hais point ! Mais je ne tolérerai pas de voir le Cameroun avant de me chuchoter à l’oreille la phrase de passe en guise d’un simple mot de passe.
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