Pourquoi ne veulent-ils pas quitter les rues de la ville?

Article : Pourquoi ne veulent-ils pas quitter les rues de la ville?
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12 novembre 2012

Pourquoi ne veulent-ils pas quitter les rues de la ville?

Ceux et celles qui visitent la capitale haïtienne pour la première fois, ne peuvent passer sans faire connaissance à l’existence d’enfants des rues. On les retrouve un peu partout dans les coins de la ville de Port-au-Prince. Sur l’auto route de Delmas, au champ-de- Mars, à Pétion- ville et dans d’autres endroits.

Les enfants des rues ont entre 5 et 16 ans, mais il peut arriver qu’on rencontre parmi eux des enfants de 3 ou 4 ans aux côtés de leurs mères ou des frères plus âgés qui assurent leurs protections. Ces enfants et des jeunes mendient un peu d’argent, ils vous proposent même d’essuyer votre voiture en attendant un peu d’argent en retour.

Accusé

via memoireonline.com

s, trop souvent à tort ou à raison de tous les maux de la société (vols, meurtres, drogue etc.), ils sont mis au banc de la société, exclus d’un avenir digne, condamnes parce que méprises et craints. Une fois à la rue et livres à eux même, les enfants, le corps rongé par la crasse et la vermine dorment sur les bancs ou à même le trottoir.

Et pourtant, ils sont des être humains qui ont envie d’aimer et d’être aime. Avez-vous demande pourquoi ils sont réduits à vivre dans les rues ? Avez-vous demande comment ils vivent ? Avez-vous demande comment ils se sentent lorsque tant de regards se sont poses sur eux ? Regards de mépris, de condamnation, de haine, de moqueurs et fuyant.

Blaise a aujourd’hui 15 ans. Depuis l’âge de 6 ans, il n’a jamais dormi sous un toit. Son quartier général dit-il est au Champ de Mars, sur la place Pétion. Cependant tous les jours, il doit faire le tour de la ville afin de trouver de quoi se nourrir et vêtir. A la question de savoir s’il n’aimerait pas changer de situation pour aller vivre dans une famille. Ce gamin aux yeux pétillants, a lâché un grand sourire avant de dire qu’il n’en est pas question. La raison c’est qu’il ne veut pas perdre sa liberté de faire ce qu’il lui plait à tout moment. Ensuite, il croit gagner mieux sa vie dans les rues que dans un centre de réinsertion pour les enfants des rues. Sans oublier, il ne veut pas abandonner ses vieux copains.

La situation des enfants des rues ne cessent  d’interpeller les bonnes consciences. Car, si autrefois on ne trouvait que les enfants du sexe male dans les villes du pays, aujourd’hui nos petites filles de 5 ans et plus se trouvent dans cette même situation dégradante.

En effet, si d’un côté on reproche le laxisme des autorités étatiques qui ne prennent pas des décisions ferme pour freiner cette dérive, il faut dire que les organismes religieux s’inquiètent beaucoup du fait que malheureusement ils sont nombreux les enfants qui refusent de manières catégoriques l’idée de laisser les rues de la ville.

On peut imaginer qu’Haïti n’est pas le seul pays, où on doit lutter pour offrir aux enfants un avenir meilleur, il est du devoir de chaque être humain de s’offrir en cadeau pour la protection d’enfants et bâtir un monde meilleur pour eux.

 

 

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