Haïti: Le sang de la dictature coule dans nos veines.

16 septembre 2012

Haïti: Le sang de la dictature coule dans nos veines.

Aujourd’hui, si vous demandez à un jeune haïtien quel est son plus grand rêve ? évidemment, il vous répondra, j’ai envi de laisser ce foutu pays pour aller vivre aux Etats-Unis ou au Canada. Ne vous faites pas d’illusion, au près des jeunes universitaires, vous n’allez pas trouver le revers de la médaille. Évidemment, il faut bien croire qu’en toute règle, il y a des exceptions. Bref, je présume que cette réalité n’est pas si différente des autre pays sous-développés. Beaucoup de jeunes africains souhaitent un jour de laisser leurs pays pour aller chercher un mieux être sous le continent européen et notamment en France. C’est juste une question de positionnement géographique.

En effet, dans la société haïtienne actuellement, il ya la propagation d’un bon évangile, à savoir : << Une autre Haïti est possible. >>  C’est bien pour l’avenir du pays. Cependant, en regardant les agissements des gouvernants face aux gouvernés, le défaitisme ne fait que gagner du terrain dans les cœurs des jeunes haïtiens.

Depuis le 1er janvier 1804, Haïti a pris son indépendance. Pourtant, aujourd’hui encore nous portons non seulement les séquelles du colonialisme mais aussi nous sommes encore esclaves de notre plus grand voisin, les Etats-Unis y compris ses alliés.  Par ailleurs, la liberté pour les anciens esclaves après notre indépendance, c’était l’idée de ne plus travailler. Alors, c’était pénible de faire fleurir notre jeune Etat.

Parallèlement, la démocratie haïtienne a pris naissance vers les années 1991. Avec l’élection du Président Jean-Bertrand Aristide, ce dernier est le premier président élu par un vote populaire.

On dit souvent, l’homme est le produit de son milieu, ainsi Mr Aristide s’est révélé un peu plus tard, qu’il est un esprit dictateur habitant dans un corps democrate. Et depuis Aristide, passant par son alter ego qui est Mr Préval et jusqu’à notre cher président actuel, son excellence Michel Joseph Martelly.  On constate, que c’est le sang de la dictature qui coule en grande pompe dans les veines de nos dirigeants.

Ce qui veut dire, bien qu’en réalité, on a rompu avec la dictature depuis la chute de Jean-Claude Duvalier le 7 février 1986. Mais non, le non respect des lois, des principes et de nos institutions caractérisent encore la présence de la dictature sous couvert de la démocratie. Ce concept de démocratie qu’on veut implanter en Haïti n’est qu’une chimère. Comment donner de la démocratie à celui qui ne vit que de la dictature qui habite son subconscient. J’imagine vraiment, c’est donner du pain à celui qui meurt de soif.

On dit que la démocratie c’est la dictature des lois. Cependant, du plus profond de l’être haïtien, la démocratie c’est le non-respect de la loi et c’est le libertinage sur toute la ligne. Voila comment on peut expliquer la situation du pays. Ce n’est ni une question de malédiction ou encore qu’Haïti serait une terre maudite.

via grio.com
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