Haïti-Elections : comment résoudre la crise électorale haïtienne ? Un Sujet du bac
La crise électorale en Haïti est un examen toujours très compliqué pour les autorités haïtiennes. Aucun gouvernement n’a jamais réussi avec brio ce concours. Le dérèglement du calendrier électoral constitue le nœud gordien de cette crise qui perdure dans le pays. Pour tenter de résoudre cette problématique, pourquoi ne pas introduire ce sujet aux examens du bac.
Les premières élections libres depuis l’indépendance d’Haïti en 1804 avaient été déroulées en décembre 1990. Jean Bertrand Aristide, un ancien prêtre était arrivé au pouvoir. Depuis lors, la longue litanie des crises électorales s’égrainent lentement mais sûrement.
Certains de mes compatriotes croient souvent au père Noël, dit (Tonton nwèl chez nous) ou un Messie qui viendra du ciel pour changer notre situation. Ainsi, comme des agneaux qu’on emmène à l’abattoir, ils s’embarquaient sur le navire du changement. Un changement que l’actuel président avait promis, mais qui tarde à voir le jour. A cet égard il n’est pas trop différent de tous les hommes politiques. Même s’il supporte très mal la casquette d’homme politique. Mais les promesses non tenues, c’est l’affaire de tous les hommes politiques Monsieur le Président.
En effet, depuis novembre 2011 il devrait y avoir des élections sénatoriales et locales dans le pays, mais l’apôtre du changement n’arrive toujours pas à délivrer la marchandise. Comme quoi, il n’est pas un émissaire du diable, il n’a pas une baguette magique, il ne peut pas faire de miracle. Afin de ne pas rendre trop jaloux ces prédécesseurs qui sont encore sur le terrain.
Pourtant, avant d’entrer en fonction, selon l’article 135.1 de la constitution haïtienne, le Président de la République prête devant l’assemblée nationale le serment suivant : je jure, devant Dieu et devant la Nation, d’observer fidèlement la constitution et les lois de la République, de respecter les droits du peuple haïtien, de travailler à la grandeur de la patrie, de maintenir l’Indépendance nationale et l’Intégrité du territoire.
Cependant, nous voilà devant un cas flagrant de la violation de la constitution haïtienne. Hélas ! Il n’y a plus personne dans la république. Bien sûr, je dis qu’il n’y a personne sur la terre de Dessalines. Je sais, oui je le sais très bien, vous allez me raconter que vous étiez à la Sorbonne, à Harvard et Oxford ou du moins à l’impossible nous sommes tenus. A moi de vous répondre, que vous n’êtes utile qu’à la poubelle. Vos compétences et tous vos diplômes ne servent à rien. Il suffit de regarder la République Dominicaine et notre chère Patrie, et s’ils vous restent encore un peu de dignité et de fierté. Alors, vous allez tout bonnement avouer vos fautes, vos échecs et vos erreurs à cette population qui croupisse dans la misère et le mépris. Car, plus de 25 ans après la fin de la dictature, vous n’arrivez jamais à mettre sur pied un conseil électoral permanent devant assurer l’organisation des élections, selon l’ordonnance de notre constitution.
Alors, si effectivement le ver n’est pas dans le fruit. Nous n’avons pas besoin d’attendre, un quelconque professeur de la communauté internationale, qui viendrait en maitre et Seigneur nous dire quoi faire. Nous pouvons utiliser l’intelligence et le savoir faire de nos jeunes bacheliers, pour nous proposer des pistes de solution sur ce sujet. Voyez-vous je ne parle pas des universitaires. Pour moi, ils ont déjà vendu leurs âmes aux diables.
Par ailleurs, si pour certains l’élection n’est pas la démocratie, selon moi l’alternance politique est l’épine dorsale de la démocratie. Et il n’y pas d’autres moyens pour renouveler les personnels politiques, seulement par des élections crédibles qui peuvent garantir la stabilité dans le pays.
Alors, y aura-t-il vraiment des élections cette année ? Comment éviter une nouvelle crise politique dans le pays m’est encore un grand souci. J’espère que les pseudos dirigeants, vont se débrouiller comme un diable dans un bénitier pour nous épargner vraiment de cette nouvelle crise.
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