A quand une commission intérimaire pour la reconstruction de l’homme Haïtien ? (CIRHH).

8 août 2011

A quand une commission intérimaire pour la reconstruction de l’homme Haïtien ? (CIRHH).

Deux mois après le tremblement de terre du 12 janvier. La communauté internationale s’était réunie au siège des Nations-unies à New-York le 31 mars 2011, pour des discussions autour des besoins d’Haïti.

Une aide s’élevant à 9.9 milliards de dollars avait été promise à Haïti sur une période de dix (10) ans. Et de ce montant 3.9 milliards devraient être disponible pour les 18 mois prochains à compter de la date du 31 mars 2010. Ainsi, les représentants des Etats et organismes de financement à cette conférence des donateurs s’étaient mis d’accord sur la création de la CIRH, commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti.
Environ un an après la création de cette commission, ayant à sa tête l’ancien président américain Bill Clinton, rien n’a changé sous le ciel d’Haïti. La CRIH a totalement échoué dans sa mission. Selon plusieurs citoyens qui ne cessent pas de réfléchir sur l’avenir de notre pays, Haïti a besoin maintenant une commission pour la reconstruction de l’homme haïtien (CRIHH).
Construire l’homme Haïtien La reconstruction qui pourra effectivement changer la vie en Haïti doit évidemment passer par la construction de l’homme Haïtien. Le nouvel homme Haïtien doit être un homme engagé dans la société, la porte en lui-même et qui travaille vraiment à l’améliorer au jour le jour.
Depuis le tremblement de terre, les haïtiens vivent un traumatisme énorme. Comme dit certaine personne, nous sommes fissurés. Le moindre bruit nous fait penser à Goudougoudou*. A ce niveau également, il doit être question d’éducation. Pouvant préparer le nouvel haïtien à faire face contre des éventuels catastrophes.

Haïti a besoin des gens instruits et éduqués. Il est clair que nous avons encore une chance, la population de moins de 15 ans représente environ 36%. Voila une opportunité d’investissement dans l’éducation, la santé et l’emploi. En effet le développement d’un pays passe nécessairement par cet investissement dans l’homme, ce que les économistes appellent dans leur jargon le capital humain.
En effet, c’est la direction à prendre, au-delà de la construction des bâtiments. Si l’on veut vraiment donner vie et l’espoir d’un lendemain meilleur pour ce pays. Ici comme ailleurs, l’importance de l’éducation dans l’amélioration des conditions de vie dans tous les pays est reconnue.
Par ailleurs, le pays a besoin des gens honnêtes, ces genres d’hommes tendent à disparaître au fur et à mesure. La plupart des gens veulent accumuler de la richesse à n’importe quel prix. Ainsi, l’esprit du bien commun n’est plus de mise. La corruption s’installe et traverse toutes les couches de la société, cela suppose des pertes énormes pour les caisses de l’Etat. Certains services de l’administration publique se paient au prix d’or. Pour répéter un éditorialiste, très souvent le citoyen haïtien est contraint à mettre le vin dans les pots et quelque chose de dessous les tables. La conscience du bien commun est mise à mort.

En dernier lieu, l’haïtien ne doit pas être une personne en transit sur son propre territoire. Certains veulent le quitter parce qu’ils sont incapables de réaliser leur projet de vie. D’autres s’enrichissent dans le pays, pour bâtir l’avenir de leurs enfants haïtiens dans d’autres pays. Ainsi, pour bâtir un avenir meilleur pour Haïti, il faut partir par la reconstruction de l’homme haïtien.

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Commentaires

polycarpe
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je veux commenter sur la vie des haïtien même s'ils sont entrés de fuire leur nations ce n'est la solution.l'homme est toujours faible ,mais comme conseil je pense que ce n'est pas la fin du monde pour eux,Dieu tout puissant les voit.